Les robots ne sont que des outils. Mais des outils dont
on parle le plus souvent en utilisant un vocabulaire qui s’adresserait
davantage à des êtres vivants. Ces outils ont la particularité
d’agir sur l’environnement de façon autonome. A mesure que
nous les perfectionnons, ils font leur apparition dans des domaines qui
étaient jusque-là réservés aux hommes. Bientôt,
ils débroussaillerons les forêts ou nettoieront les couloirs
du métro. De plus en plus, les hommes s’interrogeront sur la place
qu’ils devront tenir dans le monde du travail. Lentement, mais inévitablement,
le degré d’automatisation des pays industrialisés augmente.
Si les machines n’existaient pas, l’Amérique, pour produire autant
qu’elle produit aujourd’hui, devrait disposer d’une population quatre vingt
dix fois plus importante.
L’homme a toujours rêvé de fabriquer un
être à son image. Et les robots, même s’ils ne sont
que des outils, permettent, sinon de satisfaire ce rêve, du moins
l’exprimer. Ce que l’on appelle le robot « convivial » ou «
ménager », celui qui préparera le café
ou passera l’aspirateur, celui qui tiendra les comptes ou racontera des
histoires drôles, celui-là fait actuellement l’objet de recherches
dans les laboratoires du monde. Un ersatz existe aujourd’hui, fabriqué
par la société ANDROBOT. S’il ne sert pas à grand-chose
encore, il rappelle au moins à l’homme ses rêves. Mauvais
rêve, ou bien… rêve merveilleux, qui sait ? Peut-être
nos enfants.
Tiré de « techniques économiques – LES ROBOTS »